La Casa de Bernarda Alba
Federico García Lorca
EN CRÉATION 2024-2025
mise en scène, lumières et scénographie
Roch-Antoine Albaladéjo
création sonore
Lucie Delmas
dramaturgie et conseil vocal
Marie Ballot
chorégraphie scènes
Carole André
régie générale
Mohamed Mokkadémini
régie son
Antoine-Roch Albaladéjo
costumes
Marjorie
avec
Cécile Beaudoux, Mathilde Bourbin, Floriane Delahousse, Zazie Delem, Valérie Français,
Mélanie Le Duc, Lucie Parot, Blanche Vollais.
”La Casa de Bernarda Alba est un chant d’espoir, sensuel et charnel.
J’ai imaginé un spectacle ancré dans la terre.
Dans l’âpreté d’un joug matriarcal.
Un pays, où l’éducation et les règles de vie de femmes sont strictes…
Un pays que l’on imagine chaud, où les commérages vont vite…
Cinq soeurs se battent contre cette oppression.
Cinq soeurs tentent, chacune avec ses armes, de défier ces lois, de lutter contre cet enfermement.
Cinq femmes complices, vivantes, vibrantes…
J’ai imaginé la lutte des corps enfermés, sublimée en une danse expressive, habitée.
Des chants inspirés des pays du pourtour de la Méditerranée.
J’ai imaginé une partition musicale sobre, qui se construirait autour du rythme des personnages, une percussion libre et improvisée.
J’ai rêvé un décor simple de matières brutes.
De costumes fluides, de toiles sombres.”
Roch-Antoine Albaladéjo.
Bernarda Alba vient de perdre son mari, le seul homme de la famille.
En mère tyrannique et crainte, elle exerce sur ses cinq filles comme sur tous les membres de la maisonnée un joug absolu.
Impitoyable, elle impose à toutes de prendre le deuil pour huit ans : porter le noir et demeurer recluse dans la maison.
Les tensions naissent avec l’annonce du mariage d’Angustias, l’ainée, issue d’un premier mariage.
Pour toutes les soeurs, le mariage est le seul espoir d’échapper à l’enfermement de cette autorité suffocante exercée par Bernarda. Les rivalités et les amertumes grandissent. Toutes désirent fuir la maison.
Seule Adéla semble ne pas se préoccuper de ce futur mariage. Que cache cette insolente insouciance ?
Secrètement amoureuse, mortifiée et aigrie, Martirio nourrit une surveillance paranoïaque.
résidences au Théâtre de Sens et à la Générale de Montreuil, Le Festival FantaZía, la ville de Sens