
H.P.N.S. - MARCHÉ PIRATE SUR LE DARKNET
texte et mise en scène Léonard Matton
scénographie Léonard Matton
direction d'interprétation Roch-Antoine Albaladéjo
création musicale Claire Mahieux
création lumières Sabrina Manach
création vidéo Paulo Correia
costumes Jérôme Ragon
conseil structure Jacques Poix-Terrier
collaboration artistique Camille Delpech
administration de production Mathilde Gamon
1 comédien : Léonard Matton

résidences au Théâtre d'Auxerre, au Centquatre-Paris, l'Espace des Arts, la Maison de Nevers, le Paris-Villette et le théâtre Sud-Est
coproduction l'Espace des Arts, scène nationale de Châlon-sur-Saône, La Maison, scène conventionnée de Nevers, le
Théâtre d'Auxerre, scène conventionnée
aides de la DRAC et de la région Bourgogne-Franche-Comté
le texte de la pièce est éditée aux Quatre Vents










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LE SPECTACLE
Cette pièce s’inspire d’une histoire vraie ; récit d’un pirate d’aujourd’hui ; roman du créateur du premier marché sur le dark net.
Lendemains de la crise financière, 2010. Grâce aux nouvelles technologies apparues les deux années précédentes, Daniel s’élance dans une folle entreprise : créer une plateforme virtuelle qui permette l’échange marchand idéal à ses yeux - qui échappe à tout contrôle étatique...
Mû par des convictions politiques ultralibertariennes, et grâce aux outils TOR et Bitcoin, le personnage principal a codé une plateforme, « La Route des Épices », qui a permis la vente de « tout ce qui ne portait pas préjudice à la liberté d’autrui ». En particulier, des drogues.
Rompant peu à peu avec sa famille et ses amis, il s’est embarqué dans un navire de mensonges, jeux de dupes sous pseudonymes, attaques illégales menées par des services secrets corrompus, fortunes dématérialisées, mises en scène... jusqu’à ce que la réalité le rattrape violemment en 2015.
C’est une tragédie de la démesure, une comédie de masques, un roman de folie et un récit de pirates.
LA MISE EN SCENE
Le web est à la fois symbole de liberté et d’emprisonnement. Sa traduction - toile d’araignée - est tout autant piège mortel que maille unificatrice. Le deep web ou le dark net sont des termes qui ont cette ambiguïté sémantique et dont l’essence est à explorer.
Les trois piliers scénographiques - le navire pirate, la librairie et la toile - se traduisent physiquement tous trois par des lignes : cordages et sillages pour le premier, rayonnages pour le deuxième, maillage pour le troisième. La ligne guide ce projet comme un fil d’Ariane.
Le projet inclut dans cette perspective le faisceau lumineux comme un élément de décor: rai de lumière au sol matérialisé par de la fumée, vidéoprojections... Tout sera fait pour renforcer ce sentiment d’enchevêtrement dans lequel le personnage devient chrysalide.
Medium crucial à la figuration du darknet, deux vidéoprojecteurs apportent un dialogue d’images et de textes. Disposés pour diffuser en trapèze, ils offrent le moyen d’emprisonner le personnage entre un tulle et deux "voiles-écrans". Daniel est englobé dans son mental mouvant jusqu'à ce qu'il s'interroge : "Et si rien n'était réel ? Si c'était ça, la seule vérité ?"
LA PRODUCTION
Le spectacle est coproduit par l'Espace des Arts, scène nationale de Châlon-sur-Saône, la Maison de Nevers et le Théâtre d'Auxerre. Il est soutenu par le Centquatre-Paris le Théâtre Paris-Villette et le Théâtre de Villeneuve-Saint Georges.
La création a eu lieu à Nevers le 22 novembre 2022.
Le projet est actuellement en recherche de lieux partenaires de diffusion.